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Arsenal-Besiktas : 20h45, Emirates Stadium, Match retour de barrage qualificatif à la Ligue des Champions

Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour avoir le premier « match le plus important de la saison » pour Arsenal. Après un match nul – presque aussi nul que le match en lui-même – en Turquie la semaine passée, les Gunners n’ont plus le choix : la victoire est impérative pour se qualifier. Mais malgré le niveau de jeu peu reluisant, un match nul sans encaisser de but à l’extérieur lors d’un tel déplacement ne peut être qu’un bon résultat.

Soit. Mais le Besiktas ne s’avouera pas battu d’avance et on l’a bien vu au match aller, ils vont tout donner. L’équipe du fou furieux Slaven Bilic (qui sera d’ailleurs suspendu pour la rencontre suite à son comportement digne de Brel dans l’Emmerdeur) n’a rien à perdre et par incidence, tout à gagner. D’autant plus qu’Arsenal n’est pas dans sa meilleure période pour jouer cette rencontre et cela, les Turcs le savent.

Non seulement une victoire garantirait une 17e participation consécutive à la Ligue des Champions (car pour l’instant nous en sommes au stade embryonnaire, c’est-à-dire, nulle part et surtout pas qualifiés) et toutes les retombées économiques qui en découlent mais aussi et surtout un « déblocage » : celui du mercato. A en écouter la presse et Tonton lui-même, le recrutement n’est pas bouclé. Un milieu défensif est toujours attendu (depuis FIFA 04 et les lunettes d’Edgar Davids) ainsi qu’un défenseur central. C’est du moins ce que Wenger rechercherait, en théorie. Une qualification est quasiment une obligation aujourd’hui pour attirer des joueurs d’un certain calibre et les discussions semblent bloquées jusqu’au franchissement de cette étape. A une semaine de la fin du mercato, il y a trois options : paniquer parce qu’il ne reste qu’une semaine. Paniquer et attendre Mesut Özil v2. Paniquer et se rappeler que Tim Cahill est disponible. Ou faire confiance à Tonton. Ça fait 4, comme le nombre de buts inscrit par Arsenal en Premier League jusqu’ici.

Koscielny devrait être de retour dans le XI titulaire et ainsi retrouver sa place à côté de Mertesacker, bien que totalement à côté de ses pompes (pour ne pas dire scandaleux) contre Everton. La défense va être une des principales clés du match: Arsenal ne peut pas se permettre d’encaisser des goals sous peine de devoir marquer plus de buts que les moyens offensifs ne le permettent. Il faudra être vaillant et ultra-concentré derrière et c’est en cela que l’inquiétude peut demeurer. Le milieu de terrain devra être solide. Flamini tenant un rôle de « milieu défensif » protégeant la défense et Wilshere qui redescend d’un cran pour s’acclimater comme « 8 » auront fort à faire.

Aussi, le pressing a été catastrophique contre Everton (qui, à l’inverse, le maîtrise à la perfection sous Martinez): c’est bien au-delà d’une volonté individuelle qu’il faudra aller (les quelques rushs d’Alexis ou de Ramsey), le bloc équipe doit travailler ensemble. Et c’est en cela qu’Arsenal doit également progresser, il y a un système à mettre en place. Seuls le travail et le temps pourront améliorer cet aspect.

Si l’on s’intéresse davantage aux individualités, l’absence de Ramsey (très nettement moins en vue mais toujours aussi décisif) est évidemment un immense désavantage pour l’équipe. Ramsey, par son incroyable endurance et sa vivacité est le joueur qui peut insuffler à l’équipe la volonté d’harceler l’opposition, pour revenir à ce dont nous venons de parler. Ce sont aussi ses qualités balle au pied qui vont manquer à l’équipe, son intelligence de jeu et sa justesse technique.

Pour palier à cette absence, Wilshere sera au cœur des débats. L’Anglais prometteur (si, si, quand même) doit absolument montrer qu’il peut être un des leaders de cette équipe. Il doit convaincre son entraîneur qu’il a gagné en maturité et en finesse dans le jeu. Au delà du match, cette saison est cruciale dans sa progression – malheureusement ralentie par différentes blessures.

Team news crisis

C’est un nouveau début de saison compliqué en ce concerne les blessures pour les Gunners. Offensivement surtout à commencer par Giroud. D’abord, on entend parler d’une blessure à la cheville, voire d’une fracture. Puis ce serait le pied qui lui aussi serait fracturé. A l’heure où nous bouclions ces lignes, la longueur de la blessure n’était pas encore connue (officiellement du moins. Car les différents médias font état d’une possible absence de 3 mois). Et Wenger de déclarer en conférence de presse qu’ils attendaient un examen supplémentaire pour annoncer la gravité de la blessure qui pourrait être sérieuse.

A l’inverse, Sanogo est de retour à l’entrainement, tout comme un autre français, notre ami Abou Diaby. Il a récemment réintégré le groupe à l’entrainement, lui qui s’entrainait depuis quelques temps tout seul pour mieux appréhender les échéances à venir.

Gibbs et Arteta sont toujours blessés et devraient revenir après la trêve internationale.

Concernant les blessures de long-terme, Walcott devrait revenir à l’entrainement à la fin du mois. Pour Ospina et Gnabry, peu de nouvelles.

Ramsey est évidemment suspendu après ses deux cartons jaunes au match-aller.

Les joueurs les plus expérimentés en Champions League : 

-Thomas Rosicky : 10 matchs / 681 mins
-Theo Walcott : 8 matchs / 613 mins
-Per Mertesacker : 6 matchs / 570 mins

Les 3 meilleurs buteurs :

-Theo Walcott : 3 buts
– Aaron Ramsey : 3 buts
-Mathieu Flamini, Thomas Rosicky, Mikel Arteta, Kieran Gibbs, Olivier Giroud : 1 but

Arsenal en tour préliminaire de Champions League

2006-2007 :

Dinamo Zagreb 0-3 Arsenal
Arsenal 2-1 Dinamo Zagreb

2007-2008 :

Sparta Prague 0-2 Arsenal
Arsenal 3-0 Sparta Prague

2008-2009 :

Twente 0-2 Arsenal
Arsenal 4-0 Twente

2009-2010 :

Celtic 0-2 Arsenal
Arsenal 3-1 Celtic

2011-2012 :

Arsenal 1-0 Udinese
Udinese 1-2 Arsenal

2013-2014 :

Fenerbahce 0-3 Arsenal
Arsenal 2-0 Fenerbahce

2014-2015 :

Besiktas 0-0 Arsenal

Bilan :

12 victoires
1 match nul
0 défaite

Arsenal vs clubs turcs

Besiktas : 1 nul
Fenerbahce : 3 victoires – 1 nul
Galatasaray : 1 défaite

Résultats :

Victoires : 3
Match nul : 1
Défaite : 1

La composition d’équipe improbable

Szczesny, Gibbs, Koscielny (ou Chambers), Mertesacker, Debuchy, Flamini, Wilshere, Chamberlain (ou Cazorla), Özil (ou Rosicky), Sanchez (ou Chamberlain), Sanogo (ou Sanchez)

On n’en sait presque rien, en fait.

Arsène doit aligner sa plus forte équipe pour se donner le maximum de chance de réussite. Mais les blessures des uns et la méforme physique ou mentale des autres ne vont pas lui faciliter la tâche.

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